« La photographie ne peut jamais être séparée du fait de rendre inhabituelles les choses communes, d’accueillir l’inattendu. »
Photographe accompli, Hengki Koentjoro est né à Semarang, Central Java, en Indonésie, le 24 mars 1963. Il avait 11 ans quand il eut entre les mains pour la première fois un appareil photo. Ce fut le point de départ d’une histoire d’amour qui implique de danser avec la composition, la texture, les formes et les lignes. Il continua d’étudier tous ces ingrédients à l’Institut de Photographie de Brooks à Santa Barbara, en Californie, où il explora la production vidéo et la photographie d’art. À son retour en Indonésie, Hengki s’installe à Jakarta comme vidéaste et éditeur vidéo indépendant pour les documentaires de nature et des entreprises. Il se penche alors sur ce qu’il considère comme le but véritable de sa vie, dans son voyage d’expression personnelle : pour lui, la photographie est un véritable outil d’auto-expression, un outil très personnel et profondément subjectif d’expression. Quel est le moment artistique le plus mémorable selon lui ? C’est d’être en mesure de trouver une scène qui dépeint la beauté spirituelle et l’esprit de la nature. Il aime la nature parce qu’elle ne déçoit jamais, elle est toujours là quand on a besoin d’elle. Très logiquement, marcher sur la plage ou en montagne avec un appareil dans la main constitue une façon idéale de passer une journée. Il cherche à capturer le domaine spectral qui se trouve dans les nuances de noir et blanc, explorer les frontières entre l’ombre et la lumière, le yin et le yang. Célébrer la complexité dans le minimaliste. Plonger dans le spirituel à travers le physique.
Il travaille actuellement sur un livre au sujet du réchauffement climatique montrant comment il affecte les habitants des zones côtières.